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Dans une interview accordée hier à notre journal, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies au Mali et chef de la MINUSMA a fermement condamné les événements violents survenus samedi à l’occasion de la visite du Premier ministre.

Le ministre des Affaires étrangères malien Abdoulaye Diop a demandé mardi au Conseil de sécurité un renforcement du mandat de la Minusma, la mission de l’ONU au Mali, et le désarmement de la rébellion touareg, après les violences à Kidal (nord-est).

Après l’attaque survenue à Kidal, dans le nord-est du Mali, le 17 mai, le ministre malien des affaires étrangères Abdoulaye Diop demande à l’ONU un renforcement du mandat de la Minusma, la mission de l’ONU au Mali, et le désarmement de la rébellion touareg qui sévit dans la région.

La communauté de Sant’Egidio dit, dans un communiqué, avoir reçu l’engagement des dirigeants du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) d’une restitution prochaine du bâtiment du gouvernorat de Kidal.

Une trentaine de soldats supplémentaires appuieront l’armée malienne dans la ville du nord du pays, où des affrontements ont fait 36 morts samedi.

Le Premier ministre malien, Moussa Mara, aurait pu renoncer, comme son prédécesseur Oumar Tatam Ly en novembre 2013, à se rendre le 16 mai à Kidal.

Après les affrontements entre Touaregs et armée malienne à Kidal, Paris a repoussé la fermeture de l’opération Serval. Serval ne se repliera pas. Prévu dimanche, le basculement du dispositif français au Mali vers une opération plus régionale a été reporté «de quelques semaines».

Comme en témoignent les nombreuses blessures sur les corps des six administrateurs (inhumés dimanche à Kidal), certains semblent avoir été égorgés ou éventrés et d’autres fusillés après tortures au mépris des dispositions de la convention relative au droit international humanitaire.

La presque totalité de la classe politique malienne condamne les affrontements entre forces armées maliennes et rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) à Kidal, qui voulaient empêcher l’arrivée et le séjour, samedi, du Premier ministre du Mali, Moussa Mara, dans cette ville du nord-est du Mali.

Alors que les affrontements de samedi ont fait 36 morts, selon les autorités maliennes, le Premier ministre malien Moussa Mara s’est étonné ce lundi 19 mai sur RFI d’une certaine passivité de la part de la force Serval et de la Minusma, alors que des bâtiments administratifs étaient attaqués en ...